La Dombes des étangs, entre villages, églises et châteaux

Ain, France

Le plateau de la Dombes semble bien monotone au premier abord. Et pourtant, il faut prendre le temps de s’y attarder. Car de Neuville-les-Dames et Condeissiat au Montellier, d’Ambérieux-en-Dombes à Chalamont, la région compte d’innombrables villages fleuris, des églises romanes et de fiers châteaux de brique.

De Neuville à Saint-Germain-sur-Renom

Le village de Neuville-les-Dames abritait jadis un prieuré bénédictin de femmes. À partir du XIVe siècle, son puissant chapitre y accueillit des chanoinesses issues de familles aristocratiques. Si la plupart étaient originaires de la région, cinq princesses de Saxe y séjournèrent. La règle était souple : les pensionnaires se rendaient régulièrement aux offices mais ne prononçaient pas de vœux. Elles vivaient et recevaient dans leurs maisons particulières, dont certaines se dressent toujours autour de la place ombragée.

Au portail roman de l’église de Condeissiat, un Christ en majesté bénit les passants, tandis que sur les chapiteaux, le démon et l’enfer les impressionnent. Au début du XXe siècle se déroulait encore un pèlerinage aux Rois mages (groupe sculpté dans l’église), censés guérir tous les maux.

La sobre église romane de Saint-André-sur-Vieux-Jonc dépendait de l’abbaye de Tournus. Dans l’abside, dont l’arcature compterait parmi les plus anciennes de la région, le décor géométrique date des premiers temps du roman, de même que le masque humain au chapiteau nord du portail.

Des étangs paisibles, une faune abondante et des paysages superbes attirent à Saint-André-le-Bouchoux une foule de photographes et de peintres. Une maison-forte de la fin du XIXe siècle domine l’étang Grand Romans. De l’église primitive seul subsiste le portail en pierre, protégé par un clocher-porche en tuf du XIXe siècle.

Aux limites de la Bresse, à laquelle il appartenait autrefois, le village discret de Saint-Paul-de-Varax abrite une église romane très décorée, véritable référence qui a inspiré d’autres édifices religieux en Dombes. Elle dépendit pendant sept siècles, jusqu’en 1790, du chapitre de Saint-Paul de Lyon, puissance religieuse, mais aussi foncière et économique qui, comme d’autres, fit peser l’influence lyonnaise sur la région. L’harmonieuse façade présente une quintuple arcature rythmée par des colonnes à chapiteaux, tantôt ornés d’un décor végétal, tantôt historiés. Le tympan s’orne d’un Christ en majesté dans une mandorle soutenue par deux anges, modèle que l’on retrouve notamment à Vandeins. Sur le linteau figurent les douze apôtres et la Vierge. De chaque côté du portail, on devine les scènes du Nouveau Testament représentées sur la frise, malheureusement bûchée à la Révolution. La porte latérale sud est surmontée d’un tympan sculpté représentant saint Antoine guidé par un faune vers la retraite de saint Paul ermite.

Le musée Louis Jourdan

Peintre autodidacte, né à Bourg-en-Bresse en 1872 et mort à Paris en 1948, Jourdan a souvent représenté les paysages de la Dombes au cours de ses fréquents séjours loin de la capitale. Le musée occupe la maison du peintre, à Saint-Paul-de-Varax.

Musée Louis Jourdan à Saint-Paul de Varax

Le château de Varax, avec sa poype attenante, témoigne aussi d’une longue histoire. Ses parties visibles les plus anciennes remontent au XIVe siècle, mais il fut profondément remanié à la fin du XVIe siècle, après son démantèlement par les troupes de Biron. À proximité, on peut voir le grand toit bas si particulier de la carronnière, sous lesquels séchaient les carrons de terre cuite qui servirent à bâtir le château.

À Dompierre-sur-Veyle, de l’ancien château médiéval de Belvey il ne reste que la base de la tour ronde en brique. L’actuelle demeure d’aspect massif a été restaurée. Un mur, typique de la Dombes, enclôt le parc créé au XIXe siècle. Au centre du village, l’église d’origine romane à charpente apparente a été reconstruite en partie au XVe siècle, comme en témoigne la baie flamboyante de l’abside et les fonts baptismaux.

À Saint-Nizier-le-Désert, la route longe les 100 ha de l’étang Grand Marais, où se marient le ciel et l’eau, parfois voilés de brume ; il n’est pas rare d’y rencontrer des chevaux, les sabots dans l’eau, à côté de canards et de hérons impassibles. Le principal intérêt de l’église romane réside dans son chœur et son abside aussi belle que l’est le chevet. Le portail, quant à lui, demeure très sobre.

Les églises de Saint-Germain-sur-Renom et Saint-Georges-sur-Renom illustrent parfaitement les traits de l’architecture romane rurale en Dombes : portail à double arcature et chapiteaux historiés d’une remarquable facture, abside à cul-de-four et chœur couvert d’une coupole sur trompes.

Châtillon-sur-Chalaronne

Cette bourgade souriante qui s’étire le long des rives fleuries de la Chalaronne est à découvrir à pied, en se laissant guider par les plaques de fer forgé qui précisent de porche en porche l’histoire des sites, un événement, une anecdote. De nombreuses maisons à colombage font son charme, ainsi que le grenier à sel, originale construction dont l’étage est soutenu par des piliers de bois.

Les origines de la cité se lisent dans les vestiges du château féodal, possession des seigneurs de Châtillon, puis des sires de Beaujeu. Le mariage de Sybille de Bâgé avec Amédée V de Savoie, en 1272, lie sa destinée à celle de la Bresse, jusqu’au rattachement de cette région à la France, en 1601. Châtillon devient alors une place militaire de premier plan, à l’extrême pointe des États Savoyards. Percée de trois portes fortifiées, l’enceinte en carrons de la ville formait avec le château un grand polygone hérissé d’une vingtaine de tours, reliées par des courtines crénelées. Seules subsistent la porte de Villars, une partie des murailles et quelques tours du château, rasé par Charles de Biron en 1595.

Les bâtiments en brique du XVIIIe siècle de l’Ancien Hôpital entourent une cour carrée fermée par une grille. À l’intérieur, suivant une disposition traditionnelle, la salle des hommes et celle des femmes sont séparées par une chapelle. L’hôpital abrite le centre culturel de la Dombes et la collection de pots en faïence de l’apothicairerie. Sur la place de l’hôpital se dresse une statue de saint Vincent de Paul, œuvre du sculpteur bressan Émilien Cabuchet érigée en 1854. Curé de Châtillon pendant cinq mois, en 1617, saint Vincent y fonda la première confrérie des Dames de la Charité, dont il établit le règlement. Conservé à Châtillon, ce texte servit de modèle aux confréries créées par la suite en France.

L’apothicairerie

Dès 1731, le comte du Châtelard ouvre une apothicairerie dans l’aile nord de l’hôpital de Châtillon-sur-Chalaronne. Il la confie aux sœurs de Sainte-Marthe. En 1814, l’abbé Robin la transfère dans l’aile sud et dote l’officine d’une superbe collection de cent vingt pots de faïence de Meillonnas, tous encore intacts.

L'apothicairerie de Châtillon-sur-Chalaronne

Le musée Traditions et Vie met en scène la vie rurale dombiste et bressane du début du XXe siècle : travaux des champs, artisanat domestique, médecine populaire et savoir-faire locaux. L’ouvroir des sœurs de l’ancien hôpital abrite une salle consacrée aux costumes de la Bresse, dont les célèbres coiffes et chapeaux à cheminées.

Austère à première vue, l’église Saint-André est un édifice gothique en brique, au toit de tuiles rouges qui renferme une belle abside flamboyant et d’intéressants vitraux du XIXe siècle, où figurent des scènes de la vie de saint Vincent de Paul. Grâce au nouvel orgue, on y donne des concerts de qualité.

Témoin du riche passé commercial de la petite cité, les halles, construites en 1440, se composent d’une extraordinaire charpente reposant sur 32 piliers, qui couvre un espace de 80 x 20 m. On a longtemps cru qu’elles avaient été rebâties après l’incendie de 1670, mais une récente analyse dendrochronologique a prouvé que l’incendie ne fut que partiel.

Les halles de Châtillon

Après l’incendie de 1670, Mlle de Montpensier, souveraine de la Dombes, aurait permis aux autorités municipales d’abattre sur ses terres les chênes nécessaires à sa reconstruction. On dit qu’elle changea d’avis, mais trop tard : le travail était déjà fait. Pour sauver la face, la princesse aurait alors fait l’éloge de ceux qui avaient agi si promptement pour le bien de leur cité. Les halles sont toujours un lieu important de la vie locale : elles abritent marchés, concerts et spectacles.

Les halles de Châtillon-sur-Chalaronne

Infos sur la Dombes

  • Situation : département de l’Ain (01)
  • Plateau d’origine morainique, la Dombes est limitée à l’ouest par la Vallée de la Saône, au Sud par la Côtière et à l’est par la rivière Ain
  • 131 espèces d’oiseaux nicheurs
  • 18% de la surface nationale des étangs

Vue de la Dombes

Galerie Photos

Église de Saint-Paul de Varax

Église de Saint-Paul de Varax dans l'Ain

Cheval dans un étang

Cheval dans un étang

Étang à Villars-les-Dombes

Étang au Parc des Oiseaux de Villars-les-Dombes

Châtillon-sur-Chalaronne
Dessin de Michel Jacquard

Châtillon-sur-Chalaronne par Michel Jacquard

La rivière Chalaronne

La Chalaronne, rivière de la Dombes

Intérieur de l’église de Chatillon

Intérieur de l'église de Châtillon-sur-Chalaronne

Ancien hôpital de Chatillon

Ancien hôpital de Châtillon-sur-Chalaronne

“ Havre de paix pour les amateurs de tourisme vert et de tranquillité, ce territoire aux paysages paisibles se prête à merveille à la randonnée pédestre, équestre ou vélo. ”

De Valeins à Villars-les-Dombes

La restauration de l’église romane de briques et de galets de Valeins a restitué le volume intérieur et la coupole sur trompes, et dégagé les corbeaux de pierre du portail latéral nord. La qualité de la sculpture donne une idée de ce que fut le portail roman, disparu au début du siècle.

À l’Abergement-Clémenciat, le mot « Abergement » désigne une concession accordée par un seigneur à des paysans afin de les inciter à s’installer sur ses terres ; cette politique menée aux XIIe et au XIIIe siècles équivalait à l’octroi de chartes de franchises visant à attirer en ville bourgeois et marchands. Ici, le superbe site fortifié du vieux bourg occupé l’emplacement du château fort et de sa cour basse, partiellement détruit par les troupes de Biron. Les ruines sont très bien mises en valeur.

Le village de Saint-Trivier-sur-Moignans se signale de très loin par le clocher trapu de son église et le clocheton de sa mairie, logée dans la maison de campagne qu’occupaient les administrateurs de la Charité de Lyon au début du XVIIIe siècle. Au hasard de la promenade, on découvre des vestiges de l’ancien bourg fortifié, murailles ou tours de briques, des maisons à colombage, ou des portes à fronton classique. Un bref détour par le sud permet de découvrir l’ancienne église romane de Montagneux.

La tour ronde et les restes du château féodal en carrons de Sadrans se dressent sur une poype bien conservée, entourée d’un fossé en eau. L’église romane, restaurée, adopte le plan traditionnel avec abside en hémicycle. Cette dernière est flanquée de deux pilastres sculptés représentant le péché originel, d’une facture remarquable.

Le site charmant de Notre-Dame-de-Beaumont domine un vallon où coule la Chalaronne. La chapelle au chœur gothique fut enrichie au début du XVe siècle d’un magnifique ensemble de peintures murales représentant des scènes de la vie de la Vierge. Ancien lieu de pèlerinage marial très fréquenté, Beaumont était aussi un « sanctuaire à répit » pour les enfants morts-nés. Le corps était déposé sur une pierre d’autel aux pieds de la statue de Notre-Dame, que les parents imploraient afin qu’elle redonnât vie à l’enfant le temps de célébrer son baptême. Une copie de la statue est exposée dans la chapelle, l’original étant conservé à l’abri.

L’abbaye Notre-Dame-des-Dombes est un monastère cistercien fondé en 1863 qui a activement participé à la politique d’assèchement des étangs sous le Second Empire, quand les théories hygiénistes se répandirent, apportant la preuve d’une agriculture polyvalente était viable en Dombes. Le vaste ensemble de bâtiments construits en brique, pierre et pisé, est implanté sur un domaine agricole de 270 ha, entièrement clos de murs. Seule l’église néobyzantine de l’architecte Bossan, qui édifia à la même époque les basiliques d’Ars et de Fourvière, est accessible au public. Les moines en ont fabriqué eux-mêmes tout le mobilier.

Au Plantay, il faut dépasser l’église romane pour admirer, à 500 m du village en direction de Villars, la tour de brique couronnée d’un chemin de ronde à mâchicoulis, haute de 19 m. Reste d’un château féodal détruit en 1460, elle se reflète sur les eaux de l’étang voisin. Ce site merveilleux est adoré des peintres et des photographes.

Chalamont, l’un des plus anciens bourg de la Dombes, est né au carrefour des routes qui reliaient la Saône à l’Ain, et Lyon à Bourg. Maisons à colombage, constructions en briques et galets se succèdent dans le quartier médiéval. Non loin de là, le calvaire finement sculpté de Rignieux-le-Franc mérite un détour, de même que l’église de Crans au petit tympan du XIIIe siècle ; à Crans se trouvent aussi les vestiges de l’abbaye cistercienne de Chassagne.

Le parc de Villars-les-Dombes

La réserve (360 ha) a pour vocation première l’accueil pour la reproduction et lors des migrations des anatidés (colverts, milouins…), des échassiers et autres oiseaux aquatiques (hérons cendrés, pourprés, gardes-bœufs…) ainsi que de très nombreux passereaux. En limite de la réserve, le parc ornithologique se visite toute l’année : il héberge environ 2000 oiseaux de 400 espèces d’Europe et des autres continents. C’est en outre le premier centre mondial de reproduction du très rare pélican frisé.

Spectacle au parc des oiseaux

Avant d’entrer dans le petit village de Versailleux au bord de l’étang Chapelier (64 ha), on aperçoit derrière de grands arbres le donjon carré d’un ancien château fort, adossé à une construction plus récente. Son église, rattachée au chapitre de Saint-Paul de Lyon, possède un portail roman réemployé dans le porche actuel ; il présente de grandes similitudes avec la collégiale lyonnaise (motifs carrés à décor floral), conjuguées avec des influences du Brionnais.

Au cœur de la Dombes « mouillée », Villars-les-Dombes accueille de nombreux visiteurs, attirés par le parc ornithologique le plus important de France, qui abrite plus de 400 espèces d’oiseaux sédentaires ou migrateurs. Un musée de la Dombes, faisant partie des Musées des pays de l’Ain, a vu le jour à proximité du Parc des Oiseaux, en bordure de l’étang le Petit Turlet. Villars recèle d’autres attraits, telle son originale poype. Située à 150 m de l’église, elle se présente sous la forme d’un tronc de cône d’environ 15 m de haut et 60 m de diamètre. Au sommet se dressent encore quelques pans de muraille, restes de l’ancien donjon des sires de Thoire-et-Villars. Celui-ci fut bâti au-dessus d’édifices plus anciens situés à l’intérieur même du tertre : petite église romane de galets et de pierres et nécropole du Xe siècle. L’imposante église domine la place centrale. Elle a connu plusieurs phases de construction : la partie la plus ancienne remonte à l’époque romane ; le chœur pentagonal éclairé par trois larges baies date du XVe siècle et s’orne d’un très beau tabernacle mural de style gothique flamboyant ; dix chapelles furent ajoutées le long de la nef jusqu’à la Renaissance ; la façade romane, disparue au XIXe siècle, a été remplacée par un portail néoroman.

De Bouligneux à Joyeux

Le village de Bouligneux doit ses titres de noblesse à son château féodal en carrons roses qui se dresse parmi les joncs. Il fut édifié au début du XIVe siècle et compte parmi les mieux conservés de l’Ain. Transformé en réserve à grain, il échappa ainsi à la fureur révolutionnaire. Quant à l’église, elle n’a conservé de ses origines romanes que le portail. Les sires de la Palud son inhumés dans la chapelle qu’ils firent ajouter au XVe siècle ; les pierres tombales portent leurs effigies gravées. Un pittoresque calvaire surmonte l’autel : il représente l’âme du bon larron emportée par un ange tandis qu’un diable s’empare de celle du mauvais larron. Le détail le plus singulier demeure l’inscription funéraire en lettres onciales, sur la façade extérieure, datée de 1254. On fera ensuite un détour par l’église romane de Saint-Olive, construite en galets, sur une petite hauteur d’où l’on jouit d’une belle vue. Puis, en s’échappant par Villeneuve, on découvrira le site agréable de Villon, maison forte de carrons rouge en bordure d’un petit étang.

Bien avant d’entrer dans le village d’Ambérieux-en-Dombes, on aperçoit un puissant donjon carré et une tour ronde crénelée en brique, vestiges du château qui, dit-on, aurait été construit sur les fondations de la résidence des anciens rois burgondes. Le château était l’un des plus importants du pays, avant son démantèlement par le maréchal de Biron lors des guerres qui opposèrent la Savoie et la France. Maurice Utrillo le peignit en 1928, alors qu’il résidait en Dombes.

La commune de Lapeyrouse se caractérise par le nombre et l’importance de ses étangs en « lignée », communiquant les uns avec les autres. Créé au début du XVe siècle, celui du Grand Glareins, de plus de 120 ha, venait autrefois lécher les murs du château, belle maison forte en brique des XIVe-XVe siècles, où Napoléon III, de passage dans la Dombes, aurait été hébergé. L’abside romane de l’église attend la restauration de ses peintures murales.

À 1km au nord du village de Monthieux se dresse le manoir du Breuil, propriété de l’illustre famille qui gouverna la principauté de Dombes pour le compte du Duc de Bourbon. Cette maison forte en brique entourée de fossés forme un U encadrant une cour rectangulaire. L’église romane, construite en un bel appareil de galets avec lits de pierres et de briques, abrite les pierres tombales des sires de Damas, seigneurs du Breuil. À 700 m au nord-est du village, l’ancienne poype de la Salle se compose d’un tertre partiellement entouré de fossés, et d’une cour basse.

À Saint-Marcel-en-Dombes, les étangs, qui couvrent plus du tiers du territoire communal, invitent à la promenade. L’étang de Conche, mentionné dès le début du XIIe siècle, est l’un des plus anciens de la Dombes. Dans l’église Saint-Marcel, la nef voûtée en berceau s’ouvre sur une abside romane où subsistent des vestiges de l’ancien décor peint. Bien que ce sanctuaire soit dédié à saint Marcel, l’usage accordait la prééminence à saint Roch, célébré par une fête patronale qui fut jour chômé jusqu’en 1840 !

Birieux compte pas moins de vingt-trois étangs. Le Grand Birieux, où l’étang aux Sept Queues, créé en 1388 par le seigneur de Thoire-et-Villars avec, avec ses 316 ha, le plus grand de la Dombes. Il fait partie de la réserve ornithologique et abrite des colonies d’oiseaux.

L’histoire du village du Montellier se confond avec celle du château bâti au XIVe siècle par Humbert V de Thoire-et-Villars. Hiératique, l’édifice domine les terres de sa masse imposante. Il fut la demeure de l’amiral Gaspard de Coligny, grand chef huguenot mort assassiné. Construite sur une butte, l’église romane, dépendance du chapitre de Saint-Nizier de Lyon, fut peu à peu remaniée et agrandie.

Le charmant village de Joyeux possède une église qui dépendait du chapitre de Saint-Nizier à Lyon. Des vestiges de peintures murales, ainsi que l’architecture du chœur et des chapelles latérales, témoignent de son passé gothique. Le château de Barbentane est l’une des multiples demeures, en briques et ardoises, bâties au XIXe siècle par de riches lyonnais qui venaient chasser dans la région.

Galerie Photos

Site médiéval de l’Abergement-Clémenciat

Abbaye de Notre-Dame-des-Dombes

Abbaye de Notre-Dame-des-Dombes

Parc des Oiseaux à Villars-les-Dombes

Parc des Oiseaux de Villars-les-Dombes

Reflets sur les étangs

Reflets des nuages sur les étangs de la Dombes

Église de Villars-les-Dombes

Église de Villars-les-Dombes

Ibis rouge

Ibis rouge au parc des oiseaux

Un oiseau très fier

Un oiseau très fier

Le château de Bouligneux
Vincent Desplanche

Dessin du château de Bouligneux

Étang de la grande Bozonnière à Bouligneux

Étang de la grande Bozonnière à Bouligneux

Cygnes sur un étang

Cygnes sur un étang

L’étang de Birieux, à l’aube, en hiver

L'étang de Birieux, à l'aube, en hiver

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