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Québec et Ontario, septembre 2017
Québec et Ontario, septembre 2017
Québec et Ontario, septembre 2017
Québec et Ontario, septembre 2017
Québec et Ontario, septembre 2017
Québec et Ontario, septembre 2017
Québec et Ontario, septembre 2017
Québec et Ontario, septembre 2017
Québec et Ontario, septembre 2017
Québec et Ontario, septembre 2017
Québec et Ontario, septembre 2017
Québec et Ontario, septembre 2017
Québec et Ontario, septembre 2017
Québec et Ontario, septembre 2017
Lorsqu’on pense au Canada, on imagine déjà les grands espaces, les étendues blanches à perte de vue, une cabane au bord d’un lac. Et pour cause. L’immensité du Canada et sa proximité avec un pôle Nord ont permis de garder intacts des espaces où une grande biodiversité perdure. Les trappeurs se chargeaient de réguler la population des espèces mais aujourd’hui, ce sont eux qui sont en voie de disparition. Leurs enfants ont préféré les grandes villes telles que Toronto ou Montréal plutôt que la rudesse du climat du Grand Nord.
C’est quelque part un rêve d’enfant qui se réalise lorsque l’on pose un pied au Canada. Au départ, on est subjugué par la demesure presque américaine des voitures, des routes, des buildings qui se dressent jusqu’à presque toucher le ciel. Puis on découvre rapidement des gens qui savent prendre le temps de vivre, se retrouver en famille ou entre amis, profiter de leur proximité avec la nature pour s’y ressourcer. On peut rouler des heures sans voir une habitation, juste l’étendue des arbres et des lacs qui se comptent par milliers au Canada.
Depuis le sud de l’Ontario et la majesté des chutes du Niagara partagées avec les États-Unis, on remonte tranquillement vers le Québec, au gré de surprenantes découvertes et de villes si différentes les unes des autres. L’anglais prédomine en Ontario mais, par touches subtiles, la langue française s’impose plus on se rapproche de cette magnifique province qu’est le Québec. Là-bas, l’accent local et les expressions amusent toujours autant les Français, à qui l’on raconte que ce sont eux qui ont un accent. En tout cas, la tradition d’accueil, la chaleur du foyer, la gentillesse des Québécois conquièrent rapidement le visiteur.
Après la dernière étape citadine qu’est la ville de Québec avec son célèbre château Frontenac et ses ruelles pavées, on se dirige vers les premiers grands espaces et le magnifique lac Saint-Jean où, après les visites successives du zoo de Saint-Félicien et du village-fantôme de Val Jalbert, nous sommes accueillis par un hôte charmant qui nous reçoit pour la nuit dans son humble demeure. Un vrai moment de convivialité.
Enfin, après un agréable repos dans une pourvoirie, on reprend le chemin de la France, en gardant en mémoire ces moments échangés, ces animaux épris de liberté, ces paysages sauvages où même l’objectif ne parvient pas à capter l’harmonie des couleurs, des sons et de la lumière. On revient transformé du Canada et déjà, on ne songe qu’à y retourner.
Julien