Zermatt, Suisse, juillet 2011

Lorsqu’on arrive dans la vallée de Zermatt, peu de choses retiennent l’attention tant on est impatient de découvrir les nombreux sommets aux neiges éternelles du fond de la vallée. On gare la voiture au parking de Täsch et on prend le train-navette pour rejoindre la petite ville sans voiture de Zermatt, mondialement connue pour son emplacement idéal au pied du Cervin, la montagne des montagnes.

Même si la région est assez onéreuse en termes de logement, de déplacement ou d’activités, elle est également très bien équipée et l’on peut trouver sa place dans un hôtel tout confort ou dans une auberge sympathiquement chaleureuse et plus abordable. J’avais opté pour un Appart’Hôtel à Täsch, le Monte Rosa, plus économique et relativement pratique. Täsch offre en effet de nombreux départs de randonnées dans la vallée (pour rejoindre Täschalp par exemple), et propose, comme nous l’avons dit, une liaison rapide pour Zermatt via le train.

À Zermatt, on découvre vraiment la Suisse telle qu’on l’avait imaginée : un mélange de chalets anciens et modernes, des calèches transportant les touristes, des boutiques de montres de luxe, des glaciers et des chocolateries tous les 100 m et surtout, la montagne, partout, qui nous entoure de sa majesté et distille, presqu’à chaque pas, un paysage nouveau. Le Cervin (Matterhorn en allemand) offre cette vision parfaite d’une montagne belle, imposante et parfois dangereuse.

Autant l’hiver tout est tourné vers les sports de glisse grâce au formidable domaine Matterhorn Paradise, autant l’été promet de longues heures de marche sur des sentiers adaptés à tous les randonneurs, de la famille avec enfant en poussette aux alpinistes chevronnés. Le Cervin est certes le point d’orgue qui cristallise tous les regards, mais tous les 4000 qui l’entourent avec harmonie complètent ce tableau idyllique.

Juillet 2011 s’est distingué par sa météo peu clémente pour la saison : à peine 6 degrés le matin dans la vallée à Täsch et de la neige à 2200 mètres en pleine journée. Mais cela n’a fait que renforcer le plaisir des belles journées ensoleillées où contempler le Cervin, assis à la terrasse d’un café ou dégustant une crème glacée, donne un petit moment de bonheur pur et inoubliable.

Julien