Tous les rituels sacrés de la vie quotidienne aident les Balinais à atteindre la plénitude et le bonheur spirituel, l’harmonie et la paix. Durant l’Odalan, la plus commune des fêtes, on célèbre la venue des dieux à chaque anniversaire de la fondation du temple. Les gens s’habillent en costume traditionnel et les femmes portent les offrandes sur leur tête pour les emmener au temple. Les temples sont magnifiquement décorés de fleurs, d’offrandes.
Alors que seuls les hommes jouent dans les orchestres de gamelan (de bien étranges xylophones), les acteurs des drames dansés sont des femmes et des hommes interprétant un large éventail de rôles en personnifiant parfois des animaux. Toute procession est accompagnée par une musique de gongs, tambours et cymbales.
Les danses balinaises sont et demeurent sacrées, toutefois des représentations écourtées sont données pour les touristes. Il y a en une multitude : kebyar, barong, rangda, kecak, topeng… et la plus classique, le legong. Chaque danse est différente mais raconte toujours une histoire de démons, de dieux, de guerriers, de prince et princesse. Les costumes sont divinement décorés et les gestes sont majestueux. Les danses de jeunes filles sont des spectacles extraordinaires, d’une grâce exceptionnelle. Dans la plupart des cas, les danseurs sont amateurs et les enfants commencent leur apprentissage très jeune. Il existe de nombreuses écoles de danse sur l’île de Bali.
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