Rio de Janeiro, surnommée la cidade maravilhosa (la ville merveilleuse), doit à son incroyable splendeur cette réputation non usurpée. Autour de la majestueuse baie de Guanabara, que les explorateurs portugais confondirent avec l’embouchure d’un fleuve (d’où le nom de la ville, littéralement fleuve de janvier), la ville s’est développée partout où c’est possible, dans une proximité étonnante avec la nature, omniprésente. En son cœur s’étale la Floresta da Tijuca, plus grande forêt urbaine du monde. Elle cerne de toutes parts le Corcovado, qui, perché à 700 mètres d’altitude, domine et protège la ville. Face à lui, l’autre symbole de la ville, l’imposant Pain de Sucre, gardien solitaire de l’entrée de la baie.
Moins souvent cité sur la carte postale, le centre-ville est un quartier disparate, où les immeubles d’affaire modernes côtoient les vestiges architecturaux du temps où Rio entretenait des rêves de grandeur et se comparait aux capitales européennes. On s’y balade sans trop savoir quelle identité s’impose, passant d’une avenue monumentale à une ruelle peuplée d’échoppes d’artisans. Pour une approche exhaustive de Rio, une visite guidée des favelas, quartiers résultant de l’expansion chaotique qu’a connue Rio au XXe siècle, s’impose. Ici on vit, on travaille, on va à l’école et on se divertit, comme partout ailleurs…
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